Nouvelle McLaren Artura Spider : une supercar « toit plume »

Deux mois après la présentation de la nouvelle GTS, McLaren frappe encore les esprits en dévoilant la nouvelle Artura Spider. Il s’agit de la première voiture décapotable hybride de la marque et la supercar affole les compteurs avec des performances d’accélération spectaculaires et très proches de celles du coupé : elle abat le 0 à 100 km/h en 3 secondes et le 0 à 200 km/h en 8,4 secondes ! Pour contrôler cette puissance, la McLaren est bien sûr dotée d’un système de freinage de haute technologie, avec des disques carbone-céramique (390 mm avant / 380 mm arrière) associés à des étriers de frein en aluminium forgé (6 pistons avant / 4 pistons arrière).

Malgré ses 700 ch, l’Artura Spider tire pleinement profit de son système d’hybridation et n’affiche qu’un niveau d’émissions de 108 g/km de CO2 à l’issue des tests d’homologation. De surcroît, la consommation ressort à 4,8 l / 100 km en cycle mixte EU WLTP, avec une autonomie en mode 100 % électrique de 33 km.

Les dernières générations de supercars sont de plus en plus performantes

« La nouvelle Artura est sans aucun doute la supercar la plus achevée de la prochaine génération, quel que soit le modèle choisi. Nous avons amélioré le groupe motopropulseur et les systèmes du châssis pour offrir plus de puissance, des performances plus dynamiques et des niveaux encore plus élevés de connexion avec le conducteur, sans compromis dans la conduite de tous les jours. Et maintenant, en plus du nouveau Artura Coupé, nous avons l’Artura Spider, une nouvelle décapotable qui bénéficie de toutes ces améliorations et qui apporte à cette catégorie une autre dimension d’enivrement au volant d’une supercar McLaren à ciel ouvert », se réjouit Michael Leiters, CEO de McLaren Automotive.

McLaren sait tirer le meilleur parti du carbone

Cela fait partie de l’ADN de McLaren, mais l’allègement était l’une des priorités du cahier des charges de l’Artura, notamment pour les câblages, réduits de 25 %, et pour le toit escamotable, un module névralgique pour un spider. « La nouvelle Artura Spider a un poids à sec d’à peine 1 457 kg, avec un poids en ordre de marche (DIN) de seulement 1 560 kg, juste 62 kg de plus que l’Artura Coupé. Ces chiffres font de la nouvelle Spider le véhicule le plus léger parmi les décapotables concurrentes, pour 83 kg », souligne un porte-parole du groupe, qui rappelle que l’Artura Spider repose sur l’architecture McLaren Carbon Lightweight Architecture (MCLA). Le moteur et le pack batteries sont positionnés à l’arrière du véhicule, fixés sur un plancher en fibre de carbone.

Le toit rigide escamotable en composites fait forte impression

Elément central pour un véhicule décapotable, le toit rigide escamotable (ou RHT pour Retractable Hard Top) est un concentré de haute technologie. D’une part, la structure complète du toit en composites, avec son mécanisme et ses huit petits moteurs électriques, très silencieux soit dit en passant, n’ajoute que 62 kg par rapport au coupé ! D’autre part, ce toit rigide escamotable se déploie ou se replie en seulement 11 secondes. « En outre, la forme du toit a été conçue pour canaliser l’air vers la sortie, dite « chimney », spécialement repositionnée pour accélérer le passage du flux d’air chaud provenant du groupe motopropulseur », conclut un porte-parole du groupe en indiquant que les premières livraisons d’Artura Spider sont attendues pour le milieu de l’année 2024. Aux Etats-Unis, la supercar est proposée en version standard à 273 800 dollars. En France, elle s’affiche à partir de 272 250 euros.

Photo en-tête : McLaren – Nouveau laboratoire pour l’allègement, la McLaren Artura Spider exploite notamment tout le potentiel du carbone.